Description
Le boîtier en or à deux lunettes munies de verres. Le poussoir placé sur le pendant commande les fonctions du chronographe ; celui situé sur la carrure actionne le mécanisme de rattrapante. La production de Charles Ami Lecoultre Piguet était essentiellement destinée à la Maison Wittnauer aux Etats Unis, où les mouvements étaient terminés et emboîtés sous le nom de cette marque. C'est peut être une des raisons du style plus tardif de la boîte.
Le cadran est en émail blanc, peint de chiffres arabes pour les heures. Les deux petits cadrans rapportés indiquent en haut le compteur de minutes et en bas la seconde foudroyante (quatre sauts de l'aiguille par seconde). Au centre, aiguilles d'heures, de minutes, de chronographe et de rattrapante.
Le mouvement muni d'un seul barillet et d'un seul corps de rouage révèle plusieurs particularités propres à Ami Lecoultre. Le chronographe est dit "à pignon oscillant". Cette construction décrite dans un brevet déposé par l'auteur de cette montre en 1886 permet d'annuler le saut de l'aiguille au départ, défaut inhérent à la construction traditionnelle du chronographe. Le compteur de minutes est traînant, divisé sur le cadran de 1 à 30. Le mécanisme de rattrapante est placé sous le cadran. L'aiguille de seconde foudroyante ou diablotine est arrêtée et remise à zéro en même temps que le chronographe.
Ami Lecoultre est plus connu pour la réalisation de la Merveilleuse, l’une des montres les plus compliquées du monde, également conservée au Musée International d'Horlogerie (Inv. I-501).
Das Goldgehäuse verfügt über zwei Lünetten mit Gläsern. Der Drücker am Bügel steuert die Chronographenfunktionen, der am Gehäusemittelteil den Einholzeiger. Die Produktion von Charles-Ami LeCoultre Piguet ging weitestgehend an das Unternehmen Wittnauer in den Vereinigten Staaten, wo die Werke unter dem Namen der Firma fertiggestellt und eingeschalt wurden. Daraus erklärt sich möglicherweise der etwas spätere Stil des Gehäuses.
Das weisse Emailzifferblatt trägt gemalte arabische Stundenziffern. Die zwei eingesetzten kleinen Zifferblätter dienen als Minutenzähler (oben) und „seconde foudroyante“ mit vier Schritten pro Sekunde (unten). Aus der Mitte Stunden- und Minutenzeiger, ebenso wie Chronograph und Einholzeiger.
Das Werk mit nur einem Federhaus und einem Räderwerk weist einige Besonderheiten von Ami LeCoultre auf. Es handelt sich um einen Chronograph mit sog. „schwingendem Trieb“. Diese Konstruktion, die in einem Patent des Uhrmachers von 1886 beschrieben ist, vermeidet das Springen des Chronographenzeigers beim Aktivieren des Mechanismus, was bei traditionellen Chronographen konstruktionsbedingt fast unvermeidlich ist. Der Minutenzähler bewegt sich schleppend auf einer Skala von 1 bis 30. Der Mechanismus des Einholzeigers befindet sich unter dem Zifferblatt. Der Zeiger der „seconde foudroyante“ oder „diablotine“ wird gleichzeitig mit dem Chronographen angehalten und auf Null gestellt.
The gold case has two glazed bezels. The chronograph functions are activated by the button in the winding crown; the pushpiece on the caseband activates the split-seconds mechanism. Charles-Ami Lecoultre Piguet’s work was primarily produced for Wittnauer in the United States, where the movements were finished and cased under the American brand’s own name. Perhaps this explains the later style of the case.
The white enamel dial has painted Arabic numerals for the hours. There are two small sunk dials: the upper one indicates the minutes, the lower one the jumping seconds (four jumps per second). The hour, minute, chronograph and split-seconds hands are at the centre.
The movement, which is fitted with a single barrel and a single train, reveals several distinctive features of Ami Lecoultre Piguet’s work. Described in a patent taken out by him in 1886, the “oscillating pinion” chronograph annuls the jump of the hand at the start, an inherent defect in the traditional construction of the chronograph. The continuous minute counter is graduated from 1 to 30. The split-seconds mechanism is under the dial. The jumping seconds hand is stopped and returned to zero at the same time as the chronograph.